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Après les succès qu'on lui connaît cet album de l'ex-Ministère Amer nous rend l'Artiste dans sa vérité la plus intime et la mieux partagée : Congolais de Sarcelles, Antillais honoraire, panafricain joyeux, grand ambianceur devant l'ternel, il ne fait pas que présenter son autoportrait de musicien, d'interprète et de producteur. Il goûte depuis longtemps au plaisir radieux de la double culture, sans complexe et sans limite.

Gaëtan Roussel, voix légendaire de la scène française contemporaine, revient avec un album acoustique fort et fascinant de 11 titres entre tubes pop et chansons intemporelles. Inclus le single On ne meurt pas (en une seule fois) ainsi que deux duos avec Camélia Jordana et Alain Souchon.

L'artiste confie en souriant, avoir pris ô combien du plaisir à l'écrire et le composer. On le croit. L'album est un concentré de gourmandises. On y retrouve une plume accomplie, des textes ciselés, pop'isés de soleil. On y découvre une voix affranchie de son air juvénile, maîtrisée de plus belle, ce timbre qui s'amuse et louvoie d'octave en octave. Il lui en a fallu des heures de scènes depuis Mélancolie heureuse (2017), pour oser jouer d'elle, jusque dans les arrangements. Il lui en a fallu du travail pour flirter les refrains avec légèreté. Dans son disque précédent, l'artiste interrogeait en mineur l'avenir de la planète, le poids du temps et le sens de la transmission. Ce nouvel opus est né pendant notre premier confinement, entre les fruits naissants du vignoble, le soleil généreux du printemps et l'immobilité suggérée. Si Tim écrit, compose, arrange et produit ses chansons, il n'est pas seul. Il aime s'entourer et mettre au jour le talent des autres. La course folle est une aventure collective. Un troisième disque de haut vol qui raconte La légèreté précieuse et nous déploie du Soleil vers Les cinquantièmes hurlants.

Habile mélodiste, faiseur de portraits, les chansons ciselées du jeune musicien naviguent entre humour, tendresse et révolte. Leprest, Souchon, Renaud mais aussi Dylan c'est sa dope à lui. Il les a respirés si fort dans la bagnole de son père qu'il en a imprégné l'âme de ses chansons. De ses aînés, il a capté le sens de l'humanité. La fraternité. Pour le reste, il s'est débrouillé comme un grand. Quand il dégaine ses chansons de circonstance, guitare en bandoulière, Gauvain touche par la précision de son verbe et la sincérité de son interprétation.

7ème album, "Somnambules" est un véritable hommage à l'enfance. Réalisé par Craig Silvey (Arcade Fire, Florence and The Machine), l'album fut enregistré au studio Ferber et à l'école Houdon, où Raphael a mené tel un prof de chant, une chorale composée d'élèves de CM2. Il en ressort un album plus insouciant, plus spontané, qui vous rappellera une certaine "Caravane". Raphael a plus que jamais envie de défendre cet album en promo et sur scène où il sera accompagné d'une chorale d'enfants grimés...

Ce projet exceptionnel présente un ensemble des plus grands classiques de l'ex-Beatles repris par de grandes légendes comme Bob Dylan, Brian Wilson, BB King...